Dakar : un gratte-ciel de 100 mètres confié au français Wilmotte
Dakar : un gratte-ciel de 100 mètres confié au français Wilmotte
Amsa, la compagnie d’assurance sénégalaise, a choisi Wilmotte& Associés, l’agence française d’architecture, pour développer un projet de tour de 104 mètres de haut. Sa livraison est attendue en 2020.
Le projet de tour dessiné par l’architecte Wilmotte& Associés est sorti victorieux du concours lancé par la compagnie d’assurance sénégalaise Amsa Assurances, filiale de la Compagnie financière de l’ouest africain (CFOA) basé à Dakar.
Logé sur un terrain en dénivelé, au croisement de l’allée Robert Delmas et du boulevard El Hadj DjilyMbaye, dans le quartier du Plateau de Dakar, c’est ce projet de bâtiment en forme de fuselage et au revêtement inspiré des techniques sénégalaise de tissage de pagne qui a retenu l’attention d’Amsa.
Le bâtiment, d’une surface de 20 000 mètres carrés, devrait atteindre 104 mètres de haut, plaçant l’immeuble au premier rang des édifices immobiliers de Dakar, devant l’immeuble Kébé et le siège de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest, dont la hauteur est estimée à 70-80 mètres, selon le site spécialisé Emporis.
À condition toutefois que le projet, qui entre dans une phase de consultation technique menée par Redman, l’autre entreprise française qui assure la maîtrise d’ouvrage déléguée, passe le cap de la consultation publique et de l’aval des autorités politiques.
Sauf retards, la livraison est attendue à échéance 2020. Le coût global du projet n’est pas connu.
En faire une icône de la ville
« Sur l’axe qui relie, du sud au nord, le Palais présidentiel, la Primature, la place de l’Indépendance, la mairie, la gare maritime et l’ancienne gare ferroviaire, l’ambition est d’en faire une icône de la ville », indiquent les équipes du cabinet Wilmotte interrogées par Jeune Afrique.
Pour le cabinet parisien, qui a un projet de mémorial au Congo Brazzaville et de marina au Gabon, la tour dakaroise sera l’un de ses premiers chantiers de taille en Afrique subsaharienne.
Commerces au pied du bâtiment, plateaux de bureaux, centre de congrès, auditorium, restaurant et bar, terrasse végétalisée et même des éoliennes composeront le futur édifice qui doit accueillir principalement des sociétés privées.
parJeune Afrique 03 février 2016 à 13h45, Par Benjamin Polle